C‘est une petite commune : 690 habitants et 474 ha. Bréville, distante d’environ 14 km de Caen et 5km de la mer, est située au bord du plateau dominant la vallée de l’Orne, rive droite. Son point culminant est d’environ 65 m près du château d’eau.
Le village se compose de trois parties distinctes : le haut de Bréville (ancien hameau de l’église), le bas de Bréville et le Mesnil.
Il existe une « monographie historique et statistique de la paroisse de la commune de Bréville », parue en 1898, très bien documentée. Elle est rééditée et disponible à l’office de tourisme de Cabalor (Merville-Franceville). Elle est également à la disposition de tous à la bibliothèque.
Plus récemment, en 1994, le club des Anciens, sous la houlette de Monsieur André Lecomte, a recueilli des documents et des témoignages dans un ouvrage passionnant : « Bréville au fil du temps » que l’on peut se procurer à la mairie ou emprunter à la bibliothèque.
Un peu d’histoire…
A l’automne 1987, des fouilles archéologiques ont permis de mettre à jour les vestiges d’un important habitat d’époque gallo-romaine, à l’emplacement du lotissement des dentellières.
Quelques objets sont exposés à la mairie. Le résultat de ces fouilles a fait l’objet d’un chapitre détaillé et illustré dans l’ouvrage « Bréville au fil du temps ».
D’autres fouilles ont été réalisées dans la parcelle voisine et ont confirmé l’importance du site.
A ce jour, on n’a trouvé aucune trace d’occupation depuis la fin de l’époque gallo-romaine, jusqu’à la construction de l’église au XIVe siècle.
Le fief de Bréville apparaît pour la première fois en 1210, dans un rôle des fiefs de Philippe-Auguste. A la disparition des droits seigneuriaux en 1792, il appartenait à Jean de Venoix, seigneur d’Amfréville.
Le château Saint Côme, manoir de Bréville, a servi de résidence seigneuriale, il est situé à l’extérieur du village sur la D 37, menant à Troarn .
Ce château a été le théâtre de violents affrontements en juin 1944.
Le lieutenant général, Sir Napier Crookenden, chef d’état-major du « Airlanding Brigade », arrivé à bord d’un planeur le 6 juin 1944, a écrit l’histoire de la bataille de Bréville ainsi que celle du château Saint Côme et du bois des Monts.
Voir le fichier PDF joint
Le village a beaucoup souffert du débarquement. De retour d’exode, les habitants ont retrouvé un champ de ruines, des terrains minés et des cadavres.
L’église, (XIV au XIXe siècles) n’a pas été reconstruite. Quelques vestiges subsistent dans le cimetière actuel, en particulier une vierge à l’enfant datée des XIV et XVe siècles.
La mairie, petit pavillon carré situé sur le plain, n’a pas été sauvée non plus, elle occupe actuellement l’ancien presbytère.
Les maisons du bas de Bréville, moins touchées, ont pu être réparées. Le château d’Amphernet, construit en 1810, est devenu depuis 1965 un centre de vacances très fréquenté.
Voir le fichier PDF joint